Destination: Salluit, Nunavik

Salluit est aussi le nom d'une terre réservée inuit. La toponymie, c'est-à-dire le nom du village, signifie « Les gens minces ». *

Nombre d'habitants: 1483 (donnée de 2016)

Langues parlées: Inuktitut, Anglais, Français

 

Le «Jet» et le «DASH»

Départ pour un dépaysement assuré

C'est le samedi 10 août 2019 que mon grand départ a eu lieu. Après une semaine de formation préparatoire à mon aventure nordique, je suis prêt à prendre l'avion pour me rendre dans la communauté de Salluit qui est située sur le territoire du Nunavik (Nord-du-Québec). Je suis accompagné de mes nouveaux amis: Francis, Cathrina et Clémence.

 

D'abord, pour me rendre là-bas, je dois voler pendant plus de six heures grâce aux services du transporteur aérien Air Inuit. Le vol pour me rendre à Salluit est prévu pour 10h30.  Première partie de mon voyage: aéroport de Montréal (Pierre Elliott Trudeau - YUL) pour me rendre à La Grande (Baie-James). Un premier arrêt y est fait pour gérer le «cargo» qui monte vers le Nord. Le cargo, ce sont les matériaux et la nourriture qu'on envoie vers le Nunavik. Il n'existe aucune route pour se rendre sur ce territoire. Il est à noter que c'est seulement par avion que les provisions peuvent monter au Nord.

 

Après cet arrêt, je poursuis mon vol pour me rendre dans la communauté de Puvirnituq. Une fois là-bas, je dois changer d'avion: le «Jet» (Boeing 737) est trop gros pour se rendre à Salluit. Alors, j'embarque dans le «DASH» (Bombardier DASH-8), un plus petit avion. Les pistes d'atterrissage des communautés situées plus au Nord de Puvirnituq ne sont pas adaptées pour recevoir un gros avion comme le Boeing 737.

 

Finalement, j'arrive à Salluit vers 17h15. Je suis fébrile de découvrir mon milieu de vie pour les mois à venir. Des personnes responsables de l'administration de l'école attendent les nouveaux enseignants afin de les amener dans leur nouveau domicile.

Mon mandat

 

Ma mission d'enseignant pour l'année scolaire 2019-2020 est de prendre en charge deux groupes d'élèves de 3e année et de leur enseigner le français.