Un métier de feu!

dsc00511-1 Lors de la pratique des pompiers d’Austin le mardi 8 novembre dernier, nous avons eu la chance de rencontrer le chef et quelques pompiers.

À l’âge de 22 ans, Paul Robitaille, contribue à la formation du département d’incendie d’Austin. Il a immédiatement cru en cette bonne initiative. Dès qu’il avait un appel, il n’hésitait pas à se rendre à la caserne.
« Arthur Bryant a été une inspiration pour beaucoup ici parce que c’était lui le premier chef », indique monsieur Robitaille.

Évidemment, le métier de pompier vient avec des risques et des moments plus tragiques. «J’ai déjà trouvé un de mes pompiers en dessous d’une pelle mécanique (moment de silence), c’était la pire situation que j’ai vécue, il est mort là! » C’est la réponse émouvante d’un chef attristé par une des mauvaises situations du métier!

Mais tout n’est pas que noir dans ce métier, il y a aussi des situations qui font chaud au coeur. Il y a des moments où s’ils n’étaient pas là, il n’y aurait personne à qui dire merci.
Lors d’un accident de voiture, une jeune fille a voulu éviter un chat sur la route, elle a déviée de sa trajectoire et a percuté un arbre. «Elle a été paralysée! Puis (pause), à présent elle marche! »

Les médecins ont précisé que si les pompiers n’avaient pas été là, elle serait probablement paralysée au complet.

Lorsque tu es un pompier volontaire, il faut souvent que tu aies un deuxième travail. Parfois, l’adaptation peut être compliquée mais généralement les patrons sont très compréhensifs.

Est-ce compliqué de concilier les deux emplois? « Non pas pour moi, dans ma situation, cela se fait quand même assez bien, ce n’est pas dans n’importe quel domaine que c’est évident», mentionne Anthony Compagnant, également pompier.

Tout en exerçant le métier de pompier, chaque personne a le choix de le pratiquer à temps plein ou à temps partiel. Pour certaines personnes, voir des accidents impliquant diverses blessures ou voir des vies qui basculent en une seule flamme lors d’un incendie peut être dur mentalement. C’est sans compter le port de l’équipement toute une journée, cela peut être épuisant physiquement.

Lorsque nous lui avons demandé ce qu’il préférait entre pompier volontaire ou professionnel, David Cormier hésite:  « Volontaire parce que professionnel c’est trop pour moi! »

Quand nous sommes jeune,s nous avons tous des grands projets pour notre avenir. Nous voulons plus foncer vers notre futur sans penser aux nombreuses conséquences qu’apportent un rêve, mais avec une grande persévérance tout se traverse et tout se réussit.

De son côté, Julien Giguère espère, d’ici 10 ans, devenir capitaine à Montréal. Il est présentement en attente d’une ouverture de poste.

Comme dans plusieurs domaines, le métier de pompier est considéré comme un milieu d’hommes, mais de nombreuses femmes ne s’arrêtent pas aux préjugés et exercent cette profession malgré tout. Néanmois Brigitte Cyr s’est rapidement intégrée à l’équipe. « Cela a été facile, les gars ont été quand même assez (cherche ses mots) respectueux.»

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Nous voulons remercier le chef, Paul Robitaille, de nous avoir permis d’assister à leur pratique ainsi qu’aux autres pompiers d’avoir répondu à nos questions.

Réalisé et écrit par Amélie Michaud & Audrey Cyr