Le salaire augmente!

L’augmentation salariale a des côtés positifs comme négatifs. Il y aurait bien évidemment des gens qui se retrouveraient sans emploi. Aujourd’hui, il y a plus de 100 000 personnes qui n’ont pas de travail malgré cette hausse de salaire. Il y aura seulement entre 6000 et 20 000 congédiements. Selon l’étude de l’IRIS, ce nombre est inférieur à celui de la population.

Une institution de recherche et d’information socioéconomique a évalué les causes et les bienfaits de la hausse salariale. Cette évaluation comptait 24 groupes de travailleurs et ils en ont conclu que seulement quatre d’entre eux étaient à risque d’une diminution d’embauche.

Malgré cette comparaison, l’augmentation du salaire apporterait de l’aide à certaines personnes ou familles, mais nuirait à l’effort d’avoir un haut niveau de scolarité.

Par exemple, ceux qui éprouvaient de la difficulté à l’école ou bien ceux qui ont mi un terme à leurs études pour une raison quelconque. Ils sont présentement âgés de 15 à 24 ans avec un emploi dont le salaire est bas et entraîne une fin de mois plus serrée.

Par contre «Il y a des emplois à risque; on ne va pas dire le contraire. Mais ils sont très ciblés vers ces catégories-là», indique Mathieu Perron-Dufour, professeur à l’Université du Québec en Outaouais et coauteur de la recherche.

C’est certain, qu’une telle hausse sur quelques années qui permettrait de passer de 10.75$ à 15$ amènerait des pertes d’emplois et des fermetures d’entreprises. Il y aura aussi de petites et moyennes entreprises qui auront de la difficulté à survivre.

Également, une telle augmentation amènerait les jeunes à décrocher de l’école et ainsi les encourager à rester avec un emploi basique. «Entre 2008 et 2010, le salaire minimum au Québec a augmenté comme à peu de moments dans son histoire, ce qui n’a manifestement pas empêché une foule de jeunes de rester sur les bancs d’école.»

La hausse salariale entraînerait une petite augmentation des produits nécessaires au quotidien entre 1,1 à 2,63%.