Projet pilote: le retour des cours de sexualité

 

Depuis 2015, au Québec, un projet pilote a été mis sur pied dans les écoles primaires et secondaires. Ce projet consiste à éduquer les jeunes sur la sexualité.

 

Ce cours est offert sur une base volontaire dans les écoles. Dans les commissions scolaires francophones et anglophones de Montréal, 13 écoles publiques ainsi que 15 écoles privées font parties du projet pilote. Ces cours sont donnés par les enseignants à l’intérieur de leurs cours habituels. Les élèves du primaire doivent avoir 5 heures d’enseignement sur la sexualité par année, tandis que les élèves du secondaire, 15 heures.

Les élèves de l’école secondaire de Rivière-du-Loup, une école participante au projet pilote, ont eu une bonne réaction et sont même d’accord avec l’installation du programme dans leur école. Une sexologue est sur le lieu de l’école à temps plein pour répondre aux questions des élèves et vient même en classe pour faire des ateliers avec eux.

Avec les nombreuses récentes dénonciations d’inconduite sexuelle, le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, désir fortement rendre ce cours obligatoire, mais les écoles sont retissantes à l’idée. Une autre raison qui motive monsieur Proulx à instaurer ce programme dans les écoles est la hausse des infections transmises sexuellement et les grossesses non désirées depuis l’abolition du programme au début des années 2000.

Durant nos recherches, nous avons remarqué que la plupart des jeunes qui sont enseignés par les écoles participantes approuvent ce projet et trouvent que c’est une excellente façon d’apprendre sur ce sujet, surtout avec la présence de la sexologue. « Une sexologue, ça prend ça. Tu ne veux pas aller voir ton prof de français pour lui parler des problèmes que tu as eus hier. » Alex Vézina, élève de 5e secondaire de l’école de Rivière-du-Loup.

 

Écrit par Marie-Michèle Gagnon, Laurie-Neige Foucher et Félicia Bullard