Vroum vroum sur mon p'tit bicycle!

À la demande de plusieurs personnes, une entrevue en compagnie de Michel Bombardier a été réalisée. Tout le monde connaît de nombreuses anecdotes sur la vie de Michel ainsi que ses traditions telles que le fameux brin d’herbe ou son poste à la mairie de Magog, mais il manque encore bien des pièces du casse-tête. C’est ce que nous avons tenté de découvrir au cours de cette entrevue.

Q : Depuis quand êtes vous dans le conseil municipal?

R : J’ai entrepris le mois passé ma quinzième année.

Q : Pourquoi cela vous intéresse-t-il ?

R : Je pense que tout bon citoyen devrait s’intéresser à la chose municipale, à la chose provinciale et même à la chose nationale. Je pense que c’est bien de savoir ce qui se passe dans notre ville, notre province, notre pays. Alors un jour j’ai eu de l’intérêt pour la politique municipale et le conseiller en place ne se représentait plus. Une place s’est libérée donc je me suis présenté contre un monsieur Lefebvre et j’ai été élu. Depuis ce temps je suis réélu et c’est mon quatrième mandat.

Q : Aimeriez-vous vous présenter à la mairie?

R :  Je suis en période de réflexion (petit rire), je suis entrain d’évaluer les impacts. Ce choix implique un arrêt de l’enseignement et je pense que mes élèves savent que j’aime bien enseigner. Le travaille de maire est un travail à temps plein donc à 53 ans, la réflexion apporte de nouveaux éléments. L’âge de la retraite approche, donc je vais y réfléchir.

Q : Si vous vous présenter à la mairie, croyez-vous gagner?

R : Je pense que la première des choses lorsque quelqu’un se présente à la mairie, c’est qu’il croit fermement gagner. Il y a des risques, mais il faut y croire. Je peux être élu ou encore être battu, mais c’est ça la démocratie.

Q : Quand aller vous prendre votre retraite?

R : Si je ne vais pas à la mairie, il me reste cinq ans d’enseignement. À mon âge, je suis admissible à une retraite à partir de 58 ans, donc il n’y a aucune chance que j’enseigne à tes enfants (petit rire).

Q : Depuis combien d’année enseignez-vous ?

R : J’entreprends ma vingt-neuvième année.

Q : Pourquoi avez-vous choisi ce domaine?

R : En première secondaire, j’avais eu un professeur d’histoire extraordinaire, c’était Ginette Beaulieu. Je pense que cette femme a probablement influencé mon avenir, car c’est à partir de ce moment que j’ai décidé d’être professeur d’histoire. Je ne voulais pas nécessairement enseigner au secondaire mais plutôt au cégep avec des gens plus matures. Par contre, avant d’avoir un poste à temps plein, cela a pris 13 ans.

Q : Pourquoi avez-vous choisi ce style d’enseignement?

R : Je pense que la matière n’est déjà pas facile en histoire, enseigner l’histoire n’est pas toujours évident. Cependant, je pense que quelques niaiseries ajoutent un côté particulier au cours et c’est ce que les étudiants aiment parfois.

Finalement, c’est peut-être ce qui fait que certains élèves réussissent leur cours de quatrième secondaire.

Nous avons un taux de réussite nettement supérieure aux autres écoles du Québec.

Q : D’où vient votre fameuse phrase vroum vroum sur mon petit bicycle?

R : J’ai eu un magasin de vélo, d’ailleurs le premier vélo que madame St-Roch a eu vient de mon magasin. J’ai travaillé longtemps dans le magasin et j’en ai possédé un moi-même pendant 11 ans. Le magasin se nommait Guy bicycle et maintenant il se nomme Planète sport. Alors voilà, je dis toujours ça : vroum vroum sur mon petit bicycle.

Q : Pourquoi avez-vous vendu le commerce de votre père?

R : Pendant six ans de temps, j’ai eu trois emplois, j’étais conseiller municipal, professeur et j’avais le magasin de vélos. Dans une semaine, il y a un nombre d’heures et un moment donné, il faut aussi dormir et s’occuper de sa famille. J’ai fais des choix et j’ai choisi de vendre le magasin au lieu d’arrêter d’enseigner.

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.