Réjouissances pour les historiens du Québec

Ce lundi dernier, le 2 septembre 2013, le gouvernement de Pauline Marois annonçait la mise en place d’un cours d’histoire obligatoire au collégial. Sans oublier plusieurs réformes au primaire et au secondaire. Si on peut décrire la situation plus simplement : un changement radical dans l’enseignement de l’histoire au Québec.

Ces réformes comme bien d’autres ont été annoncées par la ministre de l’éducation, Marie Malavoy. Sans oublier notre cher ministre de l’enseignement supérieur, Pierre Duchesne. Cette annonce s’est faite à Montréal durant une petite conférence de presse.

Pour beaucoup, ce choix s’avère fort intéressant. Plusieurs Québecois sont insatisfaits de l’enseignement de cette matière. Selon la ministre Malavoy l’enseignement de l’histoire est important, au point qu’elle nous permet de comprendre qui nous sommes réellement. Aussi de savoir faire face aux enjeux actuels dans notre société et de les comprendre. En d’autres mots, savoir réellement dans quel monde nous vivons.

Pour ce faire, les programmes du primaire et du secondaire seront retravaillés et améliorés dès ce janvier. C’est à partir de l’automne 2014 qu’une partie des changements apportés seront appliqués.  Pour Mme Malavoy, il s’agit-là d’un regain de fierté possible grâce à cette démarche.

C’est ainsi que suit la réforme du collégial. Oui, ceux qui n’aiment pas l’histoire s’endormiront durant leurs cours. Nous savons déjà qu’un cours d’histoire sera obligatoire. Ce dernier sera aussi instauré  à l’automne 2014. Pierre Duchesne nous fait prendre conscience de  la situation alarmante de l’enseignement de cette matière au Cégep.

’’ Les carences quant aux connaissances (des collégiens) sur le Québec et sont histoire sont criantes. En enseignement obligatoire, le cours de littérature québécoise est le seul à aborder les éléments culturels et identitaires de notre nation. Il y a moins de 5% des étudiants qui ont un cours d’histoire du Québec au collégial ‘’, annonce ce dernier avec conviction.

Comme dit précédemment, l’annonce est  réjouissante pour les Québécois. Plusieurs organisations sont aussi d’accords dont : le MNQ, la FNEEQ et la FECQ. Pourtant la FECQ se met à la place des collégiens et nous montre que leurs horaires sont très chargés. Plusieurs d’entre eux ont déjà plus de 45 h de cours. Rajouter à ceci le cours d’histoire obligatoire sera quasiment impossible.

L’historien Denis Vaugeois est aussi d’accord avec la réforme. Il avoue que la répartition de la matière ennuie les professeurs. Cette nouveauté  devrait donc changer la chose. Bien que beaucoup approuvent cette annonce, plusieurs restent contre dans le milieu de l’éducation. La question reste alors : la réforme sera-t-elle bonne ou mauvaise ?

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