40 ans, ça se fête
S’il y a bien une chose qui doit être fêtée après 40 ans, c’est définitivement la fondation de l’école secondaire de la Ruche. 40 ans qui ont changé ce lieu qui nous tient à cœur. Pour comprendre ces changements, un petit retour en arrière est nécessaire. Pour ce faire, voici l’origine même de sa fondation.
Les débuts
En 1966, Magog ne possédait aucune polyvalente. Sherbrooke, quant à elle, en offrait plusieurs. Ce qui bien sûr ne réjouissait pas la ville de Magog. C’est dans cet esprit que l’idée lui vint de bâtir sa propre école de métier. Le 26 avril 1966, le ministère de l’éducation accepte le projet de construction de l’école qui, selon les normes, devait accueillir plus de 1700 élèves.
Le 13 décembre de la même année, l’achat de la ferme Horan par la commission scolaire de l’Estrie détermine l’endroit précis où la future école allait se trouver. Le terrain, d’une dimension d’environ 79 900 acres, a coûté près de 73 000 $. Un gigantesque terrain !
Le 25 septembre 1972, le contrat de construction fut accordé à J.W. Roy Ltée. Le contrat s’élevait à 4 636 446 $.
Le premier coup de pelle sur le terrain a été effectué le 23 octobre par J.W. Roy (responsable du projet), Jean-Louis Dupont (président du Conseil des Commissaires), Georges Vaillancourt (député provincial de Stanstead), les architectes Poulin et Audet, le maire Maurice Théroux ainsi que les commissaires et directeurs des écoles de la région.
Lorsque notre chère école a été achevée, une soirée d’inauguration eut lieu. Cette dernière se déroulait le 19 octobre 1974 et a permis aux citoyens de Magog de découvrir ce nouveau lieu.
Le tout premier directeur
Ernest Bélanger a été le premier directeur. Cet homme a marqué beaucoup d’élèves et d’enseignants. D’ailleurs, tous s’entendent pour dire que monsieur Bélanger était un homme remarquable et inspirant. Michel Bombardier, enseignant et personnalité connue de la ville de Magog est aussi de cet avis.
Ernest Bélanger s’amusait à s’approprier la phrase célèbre de John F. Kennedy, «Ne vous demandez pas ce que votre école peut faire pour vous, mais demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire pour votre école.» On comprend facilement que le directeur voulait encourager les élèves à faire tout ce qu’ils pouvaient pour que la Ruche soit un endroit où il faisait bon vivre.
Finalement, la Ruche a beaucoup évolué au cours des 40 dernières années. Souhaitons lui de continuer dans ce sens pour très longtemps.
