Intimidation: si tout le monde s'y met, on peut l'arrêter

Cette année, un nouveau projet de sensibilisation a été mis en place par l’équipe des intervenants et des élèves afin d’impliquer les jeunes dans la lutte contre l’intimidation. Du 2 au 5 décembre, tous pourront signer leur nom sur une peinture murale et expliquer pourquoi ils s’opposent à cette forme de harcèlement qui touche de 2% à 5% des adolescents.

L’intimidation est toujours présente dans les écoles et c’est pourquoi le conseil étudiant a décidé d’agir en imaginant ce concept. « C’est dommage de voir que certaines personnes en intimident d’autres pour se remonter ou pour les rabaisser », confie Laurent Payeur, président du conseil des élèves.

Chaque jour, plusieurs personnes assistent à des situations d’intimidation que subissent certains jeunes, mais ne réagissent pas. « J’ai déjà été témoin d’intimidation, mais je n’ai malheureusement pas agi malgré le fait que ce geste n’était pas bien. J’ai seulement fait comme si rien ne s’était passé », affirme Samuel Trudeau. Des sondages réalisés à l’école ont démontré que 90% des jeunes sont contre l’intimidation. Le problème, c’est qu’ils interviennent rarement.

Le but de la murale est de faire comprendre aux jeunes, n’osant pas dire haut et fort qu’ils sont contre l’intimidation, que dénoncer ce geste peut changer des vies. « Les intimidés doivent également savoir qu’ils ne sont pas seuls tandis que les intimidateurs doivent reconnaître que certains de leurs actes ne sont pas approuvés par les autres », indique Laurent Sylvain, psycho-éducateur responsable du projet de sensibilisation.

Pendant la semaine du 2 au 5 décembre, allez signer la peinture murale au café étudiant et faites une différence. Si tout le monde s’y met, on peut bâtir une école sans intimidation.