Excel Danse, toute une passion!

Mylène Tondreau nous a accordé une entrevue afin de mieux connaître l’histoire des écoles Excel Danse. Nous lui avons posé des questions auxquelles elle a répondu avec honnêteté  et enthousiasme.

 

1-À quelle âge as-tu commencé à danser?

-À l’âge de trois ans, mais j’étais trop turbulente donc, mes parents m’ont retiré et j’ai recommencé à l’âge de quatre ans.

2- Quel style de danse pratiques-tu?

-Je danse le jazz, le ballet le funky et un peu de claquette, mais c’est le ballet jazz que je préfère!

3- Pourquoi avoir fondé les écoles Excel Danse?

-Parce que mes parents étaient les propriétaires d’une école de danse donc, nous sommes une famille de danseurs.  J’ai eu l’idée à l’âge de 16 ans de peut-être ouvrir mon école, mais mes parents ne voulaient  pas parce que c’est un métier difficile. Mes parents se sont divorcés quand j’avais 18 ans, donc j’ai décidé de fonder ma propre école de danse.

4- Avais-tu du soutien dans ta démarche?

-Ma mère m’aidait plus du coté psychologique et morale. Mon père plus dans la gestion de l’entreprise.

5- Quels sont les styles que tu enseignes?

-Je suis surtout renommé pour mon coté «dark side», le hip hop c’est sûr et le hip hop funky sont les plus populaires.

6- D’où vient ton coté « dark »?

-Honnêtement, ce sont les gens qui m’ont fait réaliser que j’avais ce coté là en moi. Je pense surtout que c’est le fait que je suis beaucoup expressive du visage qui a fait en sorte que j’aime ça faire des grimaces laides. Et mes yeux.

7-Comment est ton interaction avec les jeunes?

-Ça dépend parce que c’est certain que je suis une personne assez autoritaire et exigeante parce que j’ai été élevé là-dedans mais ça reste que j’ai un petit côté grande sœur et je suis plus ouverte à la personne qui vient me voir et m’explique ce qu’elle vit. Je suis plus emphatique envers ces personnes. Mais je te dirais plus comme une grande sœur des fois, on se chicane des fois, mais on s’entend bien.

8- Depuis combien de temps as-tu tes écoles?

-C’est ma onzième année à Cowansville et ma huitième année cette année à Magog.

9- Combien d’élèves vont à tes écoles?

-À Cowansville, il y a 350 élèves et à Magog il y a environ 150 danseurs.

10- Une journée typique pour toi ressemble à quoi?

-Dans le fond, je me lève à une heure et demie de l’après midi, habituellement je finalise la préparation de mes cours de danse et ensuite je me prépare. J’enseigne tous les soirs et je reviens environ vers dix heures le soir. Je prends une petite pause et après je travail puisque je travaille de soir et que je finis vers cinq ou six heures du matin.

 

 

11- Y a-t-il des jours qui sont plus durs que d’autres?

-Oui c’est parce que depuis trois ans, j’ai une hernie discale. Je suis prise entre ma passion d’aimer danser, mais ma passion me fait souffrir. C’est un rythme de vie en dehors de la normalité des gens, je travaille de soir et de fin de semaine, puis je commence à vouloir une famille. Oui, c’est sûr que lorsqu’on est dans une écoeurantite aigue on a envie de tout abandonner, mais j’aurais l’impression de donner mon bébé en adoption. Mais non je n’ai jamais passé proche de tout abandonner.

12 – Te fais-tu souvent des blessures causées par tes cours?

-C’est niaiseux, mais ça m’est souvent arrivé de me tourner le pouce à l’envers, puis ça fait extrêmement mal. Parce que lorsqu’on descend au sol il y a une façon de placer nos mains. Le cou, c’est une de mes grandes blessures aussi et les pieds, c’est sûr que c’est toujours fragile. Puis mon dos évidemment.

13- Ton amoureux, qu’est-ce qu’il pense de ton fameux mode de vie?

-C’est sûr que j’ai perdu plusieurs de mes chums à cause de mon rythme de vie. En moyenne, les gars trouvent que la danse prend trop de place et de temps. Toutefois, celui que j’ai présentement s’accommode parfaitement.

14- Tes parents en pensent quoi?

-Mes parents sont fiers, ils ne croyaient pas que je me rendrais si loin. Je crois qu’eux-mêmes auraient eu de la difficulté à se rendre là où je suis présentement. Je sais qu’ils sont contents de ce que j’ai accompli, mais ça reste qu’il espère tout de même que je me trouve un autre emploi concernant plus tard.

15-Y a-t-il des gens qui t’aident à tout gérer?

-Oui, dans le fond j’ai un comité par école qui m’aide à tout gérer, un ici et un à Cowansville. Ces comités sont constitués de parents bénévoles qui m’aident à accomplir des tâches et en échange je leur offre des pourcentages de rabais. Au lieu de payer le plein prix pour l’inscription, ils ont un certain rabais puisqu’ils m’ont aidé.

 

Voici les professeurs de l’école Excel Danse, une école fabuleuse où la danse est la passion de tous. Les élèves sont fiers de faire partie de cette équipe extraordinaire!

Écrit par Kasandra Laverdure, Kristina Bellefeuille-Woodard et Cassandra McGill