Sotchi 2014 : Controverse sur les droits des LGBT

Pour la deuxième fois, la Russie reçoit les Jeux olympiques comme elle l’a fait à Moscou en 1980. Ils se dérouleront à Sotchi en Russie dès le 7 février. Les Jeux olympique d’hiver retiennent l’attention de la population avec la loi anti-homosexuels.

Depuis plusieurs mois se déroule de nombreux préparatifs à Sotchi dans le but d’accueillir les Jeux. De grandes controverses font surfaces notamment à cause de la loi condamnant la « propagande » homosexuelle en Russie. Contrevenir à la loi est passible d‘une amande de 125 euros pour les Russes et 2300 euros pour les étrangers, avec quinze jours de détention et une possibilité d’expulsion du pays. Plusieurs personnalités internationales ont lancé un appel au boycottage. La commissaire chargée de la justice et des droits fondamentaux se dit pour le boycottage : 

« Je n’irai certainement pas à Sotchi tant que les minorités seront traitées comme elles le sont par la législation russe.»
Le président allemand, la vice-présidente de la Commission européenne, le ministre des affaires étrangères ainsi que le président français ne se rendront pas aux cérémonies d’inauguration des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi. La Maison Blanche a annoncé que la délégation officielle des États-Unis aux Jeux comprendra des athlètes homosexuels. Ce n’est pas la seule cause de controverse, les employés immigrants sont exploités et très peu payés.

En septembre, Vladimir Poutine a assuré que les Jeux olympiques se passeraient sans discrimination et veut respecter les principes de l’olympisme qui interdisent toute discrimination. Toutefois, le Comité international olympique (CIO) est toujours préoccupé :
« Seule une enquête sur les conséquences de ces lois et la communication des résultats au public permettra aux athlètes et aux spectateurs de participer aux Jeux en parfaite connaissance de cause. »

Les LGBT tant que spectateurs ou athlètes ne sont pas à l’abri d’agressions de la part de groupes radicaux homophobes. Certains athlètes ont affirmé qu’ils étaient mieux traités pendant l’époque soviétique qu’avec Vladimir Poutine. Ce n’est d’autant pas plus rassurant avec  les attentats survenus en décembre qui créent une atmosphère de terreur.