La sortie du père de la fillette Martyre à Granby

La tragédie du 30 avril dernier, fait remettre en question la population entière de l’Estrie, si le juge de la cour supérieure a pris la bonne décision de remettre en liberté le père de la fillette de 7 ans décédée à Granby. La décision de la Cour du Québec donne en juin dernier a été confirmée par un juge de la Cour supérieure.

Les conditions de libération devront être toutes respectées par l’accusé. Certaines des conditions sont les suivantes: respecter un couvre-feu, ne pas consommer, ne pas posséder d’arme à feu, demeurer à un endroit donné et se rapporter à la police toutes les semaines. Le père ne pourra ainsi contacter aucune personne dont le nom est dicté dans le dossier criminel.

Me Martin Latour, l’avocat de l’accusé, s’est exprimé d’être comblé par la décision, puisqu’elle prend en compte toutes les suppositions d’innocence du père. «Il (le père) est soulagé. Après avoir été détenu, il va finalement pouvoir recouvrer sa liberté», a-t-il affirmé lors de sa sortie de la cour du palais de justice de Granby. En raison du délai institutionnel, la demande de libération aurait dû être plaidé le 27 août dernier, mais a dû être reportée.

Le père de 30 ans fait face à des accusations de négligence criminelle causant le décès de sa fille par l’abandon de l’enfant, sa séquestration et du manque de ressources nécessaires à la vie.

Le dossier judiciaire de la belle-mère

Le dossier de la belle-mère, conjointe du père de la jeune fille, a été remis le 28 août, concernant ces accusations de meurtre non prémédité, de voies de fait grave et de séquestration. Si elle décide de demander sa liberté provisoire, l’accusée de 36 ans devra s’adresser à la Cour supérieure. Pour l’instant, elle demeure détenue. 

Suite à l’histoire choquant le Québec entier lors de la découverte de la fillette inconsciente et ligotée dans la résidence familiale le 29 avril dernier à Granby. Cela force le gouvernement québécois de demander d’enquêter sur les services de protection de la jeunesse pour s’assurer que cette histoire ne se reproduise pas dans le futur.

Écrit par : Auxalie Labrie et Alexandria Charby