Attentats à Paris : l’histoire intégrale

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« Je suis Charlie ». Cette devise sera populaire durant les prochaines semaines, voire les prochains mois, pour commémorer l’un des pires attentats terroristes que la France a connu la semaine dernière.

En début d’après-midi du 7 janvier dernier, trois hommes armés se sont rendus dans les bureaux du journal satirique Charlie Hebdo. Le système de sécurité accru instauré à la suite d’un incendie criminel en 2011 n’a pas pu empêcher les trois hommes de pénétrer dans bâtiment pour ensuite abattre presque tous les journalistes qui étaient présents. Mais pourquoi? 

Charlie Hebdo est réputé pour être un journal ayant des caricatures à caractère provocant et absurde. Récemment, le journal s’est pris aux controverses liés aux attaques de l’État islamique et à ses actes terroristes en dessinant des caricatures de Mahomet. Les trois hommes ont déclaré qu’ils ont fait cette attaque aux nom du prophète pour se venger.

Après avoir quitter les lieux, les trois extrémistes se sont enfuis dans un fourgon noire. Par la suite, un policier les a intercepté et débute alors une fusillade. Malheureusement, les fugitifs ont abattu le policier et ont fui de nouveau. Plus tard en soirée, un des trois hommes s’est rendu au poste de police.

Le 9 janvier, deux jours après l’attaque chez Charlie Hebdo, les deux autres hommes ainsi que deux autres complices ont fait deux prises en otage simultanément. Une dans une épicerie et l’autre dans une imprimerie. C’est la panique dans la ville de Paris. Les écoles et autres institutions à proximité des zones à risques ont été évacuées. Peu de temps après, les équipes d’opération tactique ont tous été déployées sur le terrain.

Après plusieurs heures de communication et de pression, c’est autour de 17h que les forces policières ont pénétré dans l’épicerie et ont tiré sur les preneurs d’otages. Presque qu’au même moment, l’imprimerie a été aussi évacuée et trois des quatre ravisseur ont été abattus lors de la fusillade. Dans cette opération, deux otages ont été exécutés, mais elle a généralement réussi.

Le dimanche suivant, environ quatre millions de personne ainsi que plusieurs grands dirigeants des pays occidentaux se sont rassemblés pour rendre hommage aux victimes des attentats. Plusieurs ont manifesté leur grand intérêt pour protéger la liberté de presse et la liberté expression. Malgré ce qu’ils ont subi, le journal Charlie Hebdo continuera ses activités sans aucune retenu. Sa première édition après les attentats, qui est sortie mercredi dernier, s’est vendu en quelques heures à plus de 6 millions d’exemplaires.

À La Piqûre, nous sommes aussi Charlie!

Écrit par Marco Savard, Tyto Rompré et Tristan Boivin

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