Des manifestants, des policiers…mais pas d'homosexuels

En février dernier, en France, il y a eu une manifestation contre l’idée d’adopter une loi autorisant le mariage homosexuel.

C’est en date du dimanche 24 mars 2013 qu’une autre manifestation contre le mariage gay, cette fois-ci beaucoup plus violente que la première, s’est déroulée à Paris.

En fait, la loi est maintenant officialisée par le gouvernement français et sera examinée par le sénat au début du mois d’avril. N’ayant pas été suffisamment convainquant la première fois, les organisateurs de la manifestation, amplement contre le fait d’accorder le droit à un couple homosexuel d’effectuer un rituel catholique sacré, ont réorganisé une manifestation dans le but de réussir, cette fois, de faire plier François Hollande à leur idéologie.

« Chaque enfant a le droit d’avoir un père et une mère, c’est pour ça qu’on manifeste.  » ofrtp-france-mariage-manifestation-2-20130324_paysage360

Cette fois-ci, le mariage gay n’est pas la seule victime des manifestants, l’adoption d’un enfant ainsi que la fécondation in vitro par un couple homosexuel est aussi un enjeu de la manifestation.

Lors de la première manifestation, les forces policières n’ont pas eu à intervenir car les manifestants faisaient leur activité en toute légalité. Par contre, lors de cette seconde manifestation, un affrontement entre les forces de l’ordre et plusieurs manifestants a eu lieu. En effet, plusieurs manifestants ont tenté de franchir les barrières policières dans le but de se rendre aux champs Élysées et d’y manifester. Les policiers ont repoussé les rebelles à l’aide de leur bouclier, matraque, gaz lacrymogène ainsi que du poivre de Cayenne. En fait, un peu dans le même genre de ce qu’on a pu observer l’année passée avec la grève étudiante.

Car les manifestants ne sont pas prêts à s’incliner et Hollande quant à lui est décidé à ne pas changer d’avis, seuls les membres du sénat sont destinés à couronner un gagnant. La présidence ou la résistance ?

En conclusion, les manifestants ne se feront jamais changer les idées par le gouvernement, et donc il faut s’attendre à une possible guerre entre la paix et les rebelles si le sénat tranche en faveur du président français.

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.