La vérité sur la drogue à l'école

Le 30 septembre dernier, nous avons eu la chance de rencontrer José Gosselin, policier à l’établissement secondaire de la Ruche. Nous avons abordé un sujet assez tabou dans le milieu scolaire, mais qui représente tout de même un enjeu dans les écoles : la drogue.
Nous nous sommes questionnées à savoir si le trafic de drogue était plus fréquent qu’autrefois et José nous a confirmé qu’il n’y avait pas plus de substances qui circulent à l’école qu’avant. Il affirme que le personnel est plus avant-gardiste envers ce genre de situation, c’est-à dire que les membres de l’équipe gardent les yeux ouverts sur ce qui se passe dans l’école.
Lorsqu’un élève est soupçonné de consommer ou encore de vendre de la drogue, il est immédiatement pris en charge. Ça commence avec la fouille, puis l’arrestation et finalement une rencontre au poste de police directement. Par la suite, les avocats entrent dans le décor et supportent le jeune lors du procès. Suite au verdict de la cour, l’élève aura parfois un casier judiciaire selon le contexte. Le fait d’avoir un casier judiciaire entraîne certaines conséquences comme l’interdiction de voyager aux États-Unis et un accès limité à certains métiers. Pour ce qui est des fouilles, il n’est jamais arrivé qu’un chien renifleur soit venu en aide lors d’une arrestation.
Dans 90% des cas, les jeunes avouent leurs tords et sont prêts à coopérer avec les autorités. D’ailleurs, José nous a confirmé que ces jeunes sont plus susceptibles d’éviter certaines conséquences s’ils collaborent.
Finalement, José nous a confié que son métier de policier lui a beaucoup appris au plan humain. Il a découvert son côté aidant et est devenu tellement plus ouvert d’esprit. À chaque matin, il entre au poste et se dirige directement vers les cellules et leur demande s’ils ont besoin de quelque chose. Il a surtout appris à faire la différence entre le côté criminel et le côté humain.

 

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