L'éditorial de Dany Parent

Jean Béliveau est mort, Radio-Canada peine à survivre, les gars sont en train de perdre le Cannethon, bref on avait déjà entamé une mauvaise semaine.

Mais en plus, une tempête de neige. C’est cool normalement. Lorsqu’il n’y a pas d’école et qu’on est au chaud chez soi. Ou bien lorsqu’on dévale les pentes avec ces copains.

Mais aujourd’hui, ce n’était pas comme ça. Se réveiller en retard car une panne de courant a changé l’heure de son cadran. Réaliser que l’école n’est pas fermée. Manquer de prendre le champ à chaque virage de l’autobus.

Rendu à l’école, sain et sauf. Un examen de math m’attend, mais je me console en me disant que les vents froids restent loin dehors. La température n’a plus d’impact ici, n’est-ce pas? Le son strident d’une alarme d’incendie vient me rappeler que c’est faux.

C’est dans la grêle et les jurons que tous les étudiants sortent dehors. Vous les comprendrez, sortir dehors en linge d’éducation physique avec des grêlons qui pincent la peau, ça fait sortir des gros mots assez vite de la bouche d’un étudiant. Heureusement, les pompiers sont arrivés pour nous dire qu’il n’y avait rien de dangereux! Même un journaliste du Reflet du lac est venu nous voir geler!

Malgré tout ça, il reste au moins la partie de basketball benjamin ce soir!

Ou pas. Annulée à cause de la température. Bon, tant pis, on peut toujours aller voir le tournoi d’impro. C’est toujours hilarant l’impro.

Annulé aussi.

Au moment d’écrire ces lignes, l’auteur réalisait que la journée n’était toujours pas finie.

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