Matricule 728 … Encore !

La policière Stéphanie Trudeau, aussi connue sous le nom de matricule 728, est une policière pas comme les autres ! En effet, c’est elle qui fut la cible des étudiants lors de la grève des étudiants et du printemps québécois. Les étudiants et leurs supporters l’ont souvent nommée en exemple pour dénigrer les activités de la police. Matricule 728 fut connue ce printemps à cause de vidéos présentes sur le web dans lesquelles on la voit utiliser du poivre de cayenne sur des manifestants qui ont l’air tout sauf violents. Les commentaires ont été durs envers elle sur tous les réseaux sociaux, comme sur Facebook, ou elle se fit traiter de tous les noms.

Des images ont été diffusées concernant une arrestation survenue le 2 octobre dernier. 728 et ses collègues sont intervenus auprès d’un homme qui tenait une bière dans sa main en tenant une porte pour son ami qui entrait du matériel audio dans la maison. Elle les interpelle, demande à celui qui a une bière de s’identifier.Il demande pourquoi, et c’en est trop pour l’agente 728 : Elle lui fonce dessus et essaie de le menotter. Elle le pousse violemment sur le sol, et au même moment, l’autre homme la reconnait et lui crie des noms. Elle lui dit de « décrisser », ce qu’il fait en rentrant à l’intérieur. L’agente se lève et le suit à l’intérieur. Elle commence à l’étrangler. Des personnes qui sont présentes la somment d’arrêter, disent que c’est leur ami.  Elle redescend en bas, tout en l’étranglant de plus en plus fort à chaque nouvelle marche.

Les deux policiers arrêtent finalement quatre personnes cette nuit-là. En partant avec ces quatre personnes elle confisque téléphones et caméras. Lorsqu’elle est de retour dans sa voiture, elle actionne par mégarde l’un des téléphones qui enregistre sa conversation avec ses supérieurs. Elle parle des personnes arrêtées et des autres avec des mots crus : elle les  traite de cave, de rats, d’estis de carré rouges. Il y aurait de la marijuana impliquée, mais on en parle pas dans les chefs d’accusation.

L’agente 728 est maintenant suspendue le temps que l’affaire soie examinée par le service de police de la ville de Montréal. Le porte-parole du SPVM indique qu’ils vont vérifier la façon dont l’agente réagit lorsqu’elle intervient auprès de citoyens. L’affaire est à suivre alors que la police va certainement entrer en contact avec les quatre personnes arrêtées cette nuit-là pour examiner le dossier de fond en comble et décider du sort de l’agente 728.

 

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