Qui a tué l'enseignant?

Tout dernièrement, les élèves de deuxième secondaire ont dû, dans le cadre de leur cours de français, écrire un récit policier ayant comme titre: «Qui a tué l’enseignant?». Manuel Cournoyer, leur enseignant, a décidé de créer un concours regroupant les quatre meilleurs textes du degré.

Après plusieurs périodes de travail acharné passées à peaufiner leur texte, les étudiants ont sélectionné un court passage de leur récit. Puis, en petite équipe de quatre, ils ont fait la lecture de leur passage choisi et un texte par équipe fut sélectionné. Ensuite, lors de la seconde épreuve, les 8 ou 9 jeunes gagnants ont lu leur texte devant la classe. Ils étaient jugés sur la qualité de leur texte, mais aussi, sur la qualité de leur lecture expressive. Finalement, quatre gagnants furent élus, soit un par groupe. Il s’agit de:

Nathaël Martin du groupe 47; Alexandre Biron du groupe 45; Rosalie Dion du groupe 48 et Gabriel Bélisle du groupe 46.

Voici l’extrait de leur texte:

Nathaël:

« Donc, j’ai décidé de visité la scène du crime…Quand j’ai vu son corps, j’étais dégouté. Il s’était fait étranglé. Je l’ai remarqué par les marques sur son cou. Il avait 2 ou 3 crayons enfoncés dans son torse. Mais ce qui m’a le plus dégouté, c’est la note d’examen qu’il y avait sur son bureau. ( Un échec) Quel imbécile avait eu cette note! Ha…c’est vrai, c’était mon examen. Après avoir changé l’échec par un bon 90%, j’ai décider d’inspecter la classe. Mais malheureusement, il n’y avait que quelques cheveux bruns, les murs qui n’avaient pas encore été lavés et un bac de récupération remplit d’organes. Pourtant, tout le monde sait qu’il faut les mettres dans la poubelle. Donc, après quelques minutes d’inspection, un professeur m’a vu et m’a ramené en classe. »

Alexandre:

«Tous les indices pointe vers vous, William. Mais j’ai découvert que votre singe est le meurtrier. Votre singe lui a lancé un dictionnaire qui a manqué sa cible puis ensuite, son portable “Apple” derrière la tête, qui lui a laissé une marque de pomme. Puis, il a prit la banane de la victime, l’a mangé, a jeté la pelure par terre, est monté sur le bureau, a fait caca et juste après, vous êtes arrivé comme un pauvre con, avez pris votre singe et êtes repartis. Voilà comment le crime de Monsieur Cournoyer s’est passé. Tout cela pour une vulgaire banane. »

Rosalie:

« Le son qui sortait de ma radio était réconfortant. Tandis que je corrigeais l’examen d’une charmante élève, je sentis un souffle chaud effleurer mon cou. En une fraction de seconde, je sentis une lame froide  transpercer mon flanc gauche, provoquant une douleur intolérable. Je dirigeai ma main tremblante vers ma plaie quand tout à coup, je me pris un coup sur le visage, je tombai à la renverse et me retrouvai par terre, étourdis. Je vis le visage remplit de haine de mon adversaire. Laurence m’observait, les yeux pleins de colère. Dans ses mains, elle tenait une dizaine de crayons. Elle me les enfonça dans le torse, tout autour de mon coeur et elle partit avec un rire de folie. J’essayai d’hurler, mais aucun son ne voulait sortir de ma gorge sèche. Je me sentis faiblir au fur et à mesure que mon sang se répandait sur le plancher. Je fermai les yeux et me laissai partir. »

Gabriel:

«C’était un lundi matin bien tranquille. J’étais avec Karolane Profit et nous buvions notre café habituel. Vers 9h30, Martin Pleind’eau est entré pour me dire que Manuel Cournoyer avait été coupé en toutes sortes de façon. Je suis allé voir. Ses mollets étaient coupés en filet mignon, ses doigts en doigt de poulet, ses fesses en steak et ses bras en ailes de canard. J’étais dégouté et je me suis quasiment évanouis. Mais je savais déjà qui était le tueur. Ce n’était pas bien difficile car le seul capable de couper quelqu’un comme ça, c’était bien Cédric Boucher. »

 

Félicitations aux quatre gagnants!

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

 

 

 

Laissez un commentaire

Vous devez être connectés afin de publier un commentaire.