Un spectacle de littérature surprenant

La littérature en spectacle

Par Olivier Barbier-Racicot

C’est en ce mercredi 13 novembre 2013 que les élèves de cinquième secondaire ont eu l’opportunité d’assister à un spectacle de littérature organisé dans le but de promouvoir l’écriture pour la semaine culturelle à Magog. On comptait, parmi les auteurs présents,  Jérémy Gagnon (gagnant du concours Sors de ta bulle), Éric Gautier (l’écrivain fantastique folkorique), Michèle Plomer (auteure de la trilogie Villedragon), Patrick Gingras (le slamer) ainsi que Sarah ( jeune écrivaine étudiante en littérature).

Ce spectacle a débuté par Éric qui a cassé la glace en nous présentant quelques extraits de ses petits romans qui ne sont pas nécessairement des romans… Ses oeuvres n’ont pas de nom selon lui. Il a même eu l’opportunité de raconter une histoire vécue en Suisse tout en y ajoutant une touche de ridicule.

Notre cher slamer a continué son spectacle en nous faisant rire à chaudes larmes. Avec des thèmes courants qui rejoignent les jeunes, il a su nous surprendre et nous transmettre sa passion pour cette forme de poésie mélangée à du rap.

Ensuite, s’est ajoutée. Venant tout juste de publier le dernier roman de sa trilogie, Michèle Plomer en a profité pour lire un extrait qui a été accueilli par des applaudissements chez les jeunes.

Jérémie Gagnon, gagnant du concours Sors de ta bulle, a opté pour un choix plus personnel. Il a lu un court texte, très réaliste il faut le dire, inspiré d’un événement vécu. Il s’agissait d’une petite histoire psychologique se déroulant au secondaire où il était question d’un échec dans un examen.

Pour couronner le tout, Sarah a offert une prestation hors du commun. Elle n’a pas lu un petit texte littéraire, comme la plupart des auteurs le font durant ces spectacles. Tenter d’inspirer les élèves en leur faisant la morale a été sa mission. S’il y a une chose qu’il faut retenir de sa prestation, c’est qu’il ne faut pas se laisser berner et que l’on doit continuellement user de son jugement critique, car les écrits peuvent parfois véhiculer de fausses idées.

De tout ce spectacle, il faut tirer la conclusion qu’on doit apprendre à se servir des mots.