Une «dépendance» qui fait bouger!

«Dans mon temps, on jouait dehors avec nos amis et on allait cogner à leur porte pour leur parler!» La généralité est là: selon certains, les ados et les plus jeunes ne sont que des paresseux toujours en train de texter. Vrai ou faux? Comment remédier à la situation?

On dit souvent des adolescents qu’ils ne bougent plus assez, qu’ils sont trop devant leurs jeux vidéo, leurs téléphones, etc.… Bref, tout cela à un point tel que des experts se sont penchés sur notre «cas» et tentent à tout prix de faire changer cela.

Ce n’est pas méchant de leur part de nous rappeler que nous sortons moins que «dans leur temps». Tout ce qu’ils veulent, c’est notre santé. Cependant, la technologie est quelque chose qui s’est implanté d’elle-même, elle s’est imposée par la masse. Il n’y a plus moyen de la faire sortir pour certains. Une dépendance? En fait, c’est seulement à l’adolescence que nous apprenons à nous démarquer, à ne pas avoir peur d’être différents. De ce fait, enfants, si la vague est pour les appareils électroniques, on va la suivre. À partir de ce moment-là, on recommande de ne pas passer plus d’une heure devant un écran de tout appareil électronique (télé, console de jeux vidéo, téléphone, etc.…) pour les 2 ans et plus (2 ans, vous vous rendez compte?!). Mais comment contrôler ça? Tout repose sur les parents…

Imaginez-vous un instant : vous avez commencé l’utilisation excessive des appareils électroniques à l’âge de 2 ans. Comment voulez-vous vous en débarrasser? C’est fatal, vous seriez accrocs. Avec l’âge, les tendances ne feront que changer. Tout jeune, c’était les consoles de jeux vidéo portatives. Adolescent, elles deviennent des téléphones intelligents. Aux États-Unis, on a généralisé cette tendance et on a implanté un projet pilote dans 3 écoles en Floride, en Géorgie et au Texas. Le projet consiste à faire jouer les jeunes au populaire Dance Dance Revolution afin de les faire bouger! Un projet semblable est en cour d’étude pour les consoles Kinect. On veut vérifier l’efficacité de ce genre de jeux comme outil pour réduire le taux d’obésité infantile.

Non, mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre? D’un côté, ceux qui veulent à tout prix nous faire bouger et de l’autre, ceux qui veulent nous débarrasser de cette «dépendance». Pourtant, ils utilisent bien cette dépendance pour arriver à leurs fins! Reste à savoir si c’est une bonne chose?

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