Une entrevue pour vous rassurer sur votre avenir

 

Plusieurs élèves sont inquiets par rapport à leur parcours scolaire postsecondaire. C’est pour cette raison que nous avons décidé de poser quelques questions à des étudiants plus âgés afin d’éclaircir les différentes options qui s’offrent à nous. Nous avons choisi trois programmes : DEP, cégep, université.

En quoi consiste votre programme ?

Maxime : « Un DEP, c’est un diplôme d’études professionnelles. Ma formation en soudure a duré 2 ans. J’y ai appris une multitude d’informations sur différentes techniques de soudure. On peut apprendre par nous-même avec des modules ou sinon avec un professeur. Cela s’adapte alors à nos méthodes d’apprentissage et à nos capacités.»

Benoit : « Je fais une technique en travail social. Une technique dure trois ans. Au cégep, ce n’est pas une année scolaire, c’est divisé en session (demi-année). J’ai cinq cours par semaine avec des trous à l’horaire. Comme par exemple, le vendredi, je n’ai qu’un seul cours en après-midi. Nous voyons la vie en société. Nous apprenons à établir des liens avec des gens, à travailler sur les relations humaines. Nous avons aussi des cours de sociologie.»

Anne : « Je fais un baccalauréat  en administration des affaires, concentration marketing. Le bac dure 3 ans et je souhaite obtenir ma maîtrise qui me demanderait un an de plus à l’université.»

À qui s’adresse le programme ?

Maxime : « C’est pour les personnes plutôt manuelle qui ont de l’intérêt pour la soudure.»

Benoit : «Aux personnes qui veulent aider les autres, qui ont un côté très humain. C’est aussi pour ceux qui désirent améliorer la société et qui prônent les droits humains.»

Anne : « Le programme s’adresse à des gens déterminés qui aiment apprendre. »

Comment décrieriez-vous votre programme?

Maxime : « Il est assez accessible,  si la personne est manuelle. »

Benoit : «Quoiqu’en dise les autres, le cégep n’est pas si difficile, il suffit d’y mettre la volonté et la motivation»

Anne : «Ce n’est pas si difficile de passer les cours, mais la difficulté se présente lorsqu’il s’agit de se démarquer ou d’atteindre de bonnes notes.»

Parlez-nous de la conciliation travail-études?

Maxime : «Puisque la majorité des travaux se font en classe et qu’il n’y a pas énormément d’étude, le programme me permettait d’avoir un travail à temps plein.»

Benoit : «Je ne travaille pas afin de me consacrer à mes études. J’étudie et fais des travaux entre mes pauses de cours.»

Anne : « De faire une quinzaine d’heures par semaine était assez difficile, mais faisable. Cependant, je ne pourrai pas travailler lors de ma maîtrise.»

Quelle profession voulez-vous faire plus tard?

Maxime : «Soudeur.»

Benoit : « Je désire devenir policier. Je fais une technique en travail social afin d’avoir une approche plus humaine, ce qui est en faveur de mon futur métier.»

Anne : « Représentante pour une grande compagnie ou une multinationale.»

Quelles étaient vos craintes avant de commencer le programme ?

Maxime : «J’avais peur de ne pas aimer les cours. J’avais peur de me tromper et d’être obligé de tout recommencer.»

Benoit : «J’étais inquiet face à la charge de travail et ma motivation.»

Anne : «Je n’avais aucune crainte sauf la pression de réussir et d’avoir de bonnes notes parce que je veux faire ma maîtrise.»

Qu’est-ce que vous auriez voulu savoir avant de vous lancez dans cette aventure?

Maxime : «J’aurais aimé savoir que le travail était souvent routinier et que les conditions de travail ne sont pas toujours excellentes.»

Benoit : «J’aurais aimé connaître un peu plus le programme. Je ne savais pas qu’on traiterait autant d’aspects sur la société en une session. C’est très large et divers comme sujet.»

Anne : «Je me suis bien informé. Je savais que j’avais les compétences qu’il fallait et que j’aillais m’y plaire. »

Pourquoi avoir choisi ce programme?

Maxime : « Depuis l’âge de douze ans, je savais que c’était ce métier que je voulais faire»

Benoit : « En plus de m’aider pour être policier, ce programme m’apporte une nouvelle vision sur le monde.»

Anne : « Parce que j’aime la vente et que selon moi, un baccalauréat en administration ouvre beaucoup de portes.»

Quelles sont les différences entre le secondaire et le programme?

Maxime : « La différence c’est qu’il n’y a plus personne pour te prendre par la main. C’est le monde des adultes. Tous les cours concernent le métier que tu veux faire. C’est alors plus spécifique à ton champs d’intérêts.»

Benoit : « On choisit ses cours. Notre programme est séparé en sessions et non en années et ça nous prend beaucoup plus d’autonomie.»

Anne : «Ce n’est pas comparable!»

Vous préférez le secondaire ou votre programme?

Maxime : « DEP. »

Benoit : « Cégep. »

Anne : « Université! »

 Avez-vous une anecdote à nous compter ?

Maxime : « J’ai lancé de l’eau avec un boyaux d’arrosage sur la tête de mon professeur.»

Benoit : « Pendant un long cours de deux heures, mon camarade s’est rendu compte vers les 20 dernières minutes qu’il n’était pas dans son cours d’anglais, mais dans celui de français.»

Anne : «  Je m’entrainais pour le Vert et Or et je suis tombée sur la piste de course devant toute l’équipe.»

On conclue qu’il n’y a rien d’inquiétant à poursuivre l’école après le secondaire. Il suffit seulement d’être motivé, organisé et travaillant.  On vous encourage à poursuivre votre parcours scolaire et ainsi vivre d’un métier qui vous passionnera !

 

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