Une histoire derrière le cannethon

Et si je vous disais qu’il y certaines personnes qui commencent déjà à sentir l’esprit des Fêtes dès le mois de novembre? Étrange non? Cette situation est belle et bien réelle puisque nous sommes fébriles à l’idée de rassembler famille et amis pour célébrer Noël. Nous avons été à la rencontre de Jean-François Gosselin, ancien élève de La Ruche et actuellement enseignant de Français, pour une courte entrevue à propos du fameux Cannethon et des paniers de Noël. Le but était d’en apprendre davantage sur l’origine de ces deux évènements importants.

Jean-François nous a confirmé que le Cannethon a fait ses débuts bien avant son entrée au secondaire. Les paniers de Noël sont une tradition qui est présente depuis très longtemps au sein de l’école. À l’époque, les enseignants de moral (aujourd’hui connu sous le nom d’éthique et culture religieuse) étaient à la tête de ce projet. Ils étaient autant proches de la communauté que des étudiants. Depuis la nuit des temps, certaines familles n’ont pas les moyens de se payer de la nourriture, donc encore moins des jouets. Les enseignants ont donc décidé d’inciter les jeunes à apporter des vieux jouets dont ils ne se servaient plus pour les redistribuer lors du temps des Fêtes.

C’est après cette collecte de jouets qu’est arrivé l’idée de faire des paniers de Noël en incluant les élèves dans ce projet. Au départ, les denrées étaient distribuées exclusivement aux familles démunies de l’école. Maintenant, toutes les familles de Magog peuvent bénéficier de ce don.

Pour ce qui est du Cannethon, la rivalité entre les deux sexes est toujours la même. J-F garde de très bons souvenirs des paniers de Noël. Ce qu’il l’a marqué le plus, c’est l’effet miracle que donne la livraison aux élèves. Les jeunes reviennent transformés et ne voient plus la pauvreté de la même manière.

Il se souvient également d’avoir reçu une boîte à l’attention des élèves de cinquième secondaire. À l’intérieur s’y trouvait une lettre venant d’une dame qui avait reçu un panier Noël auparavant. Elle remerciait les élèves et le personnel pour cette attention, et voulait également faire sa part dans la communauté. N’étant pas très riche, elle avait rempli la boîte de bas de laine et de petites mitaines tricotées à la main pour les enfants. Elle insistait pour qu’on les distribue aux familles dans le besoin.

Imaginez la réaction des enseignants et des élèves qui avaient participé aux paniers cette année-là! J-F a confirmé que la réaction des jeunes tournaient autour des termes «Wow », « Ayoye » et « Malade ça » ! Bref, avis aux élèves de cinquième secondaire, profitez de cette opportunité pour donner aux familles qui en ont besoin. Un rien peut faire une énorme différence.

Joyeux Noël (deux mois à l’avance).

Gabrielle Maheu et Audrey-Anne Marcotte

 

 

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