Entrevue avec Virginie Fortin

En étant admirative de son travail, moi, Catherine Ouellette et ma chère amie, Camille Audit-Allaire, avons décidé de contacter la charmante Virginie Fortin pour une entrevue. Aussi gentille qu’elle soit, Virginie a accepté de nous accorder une entrevue téléphonique le 6 décembre dernier. Avec un petit retard sur sa grille horaire, elle nous a donné une bonne demi-heure de son temps. Voici le résultat!

Quelle est ta chanson préférée et sa signification?
Mon dieu, ma chanson préférée, ça change tout le temps! J’aime bien « she’s always a women to me » de Billy Joel. Premièrement parce que c’est au piano et moi je joue du piano dans la vie. Les chansons que je suis capable de jouer au piano méritent d’être écoutées. Deuxièmement, quand j’étais plus petite, mon père me disait que ça lui faisait penser à ma mère et je trouvais ça bien touchant. Je trouve que c’est une des plus belles chansons d’amour de la vie.

Où te vois-tu dans dix ans?
« Oupelaye », je sais pas! Il y 10 ans, je ne me voyais pas du tout où je suis là. Alors j’espère avoir des enfants, une famille et le bonheur que je vis présentement, c’est-à-dire ne pas me demander comment je vais faire manger tout le monde à la maison. J’espère que j’écris encore des blagues. Dans le fond, j’aimerais continuer à faire des projets qui me passionnent et travailler avec des personnes que j’admire. Je n’ai pas d’ambitions précises, je veux simplement que ça continue à bien aller, d’être le fun!

Au secondaire, comment planifiais-tu ta vie d’adulte ?
C’est sûr que lorsque j’étais au secondaire, tous les rêves paraissaient possibles pour moi, même jouer dans un film avec Leonardo DiCaprio! Nous attendons tous, au secondaire, le déclic qui nous dirait ce qu’on va devenir plus tard, mais ça l’arrive comme jamais. Ma carrière de rêve était d’être comédienne. Et on peut dire que j’ai pu le réaliser. Selon la perception que j’avais, en ce moment, j’aurais des enfants et probablement un chien, comme dans un film.

Aurais-tu des conseils à donner aux adolescents ?
Il ne faut pas être gêné des rêves que nous avons dans notre tête, de se permettre de rêver grand et de ne pas avoir peur de ses rêves et ce, même si c’est hyper cliché! Faites ce que vous avez envie de faire lorsque le moment vous semble le mieux.

Au secondaire, quelle a été ton pire mauvais coup ?
Je me rappelle qu’une fois dans une classe, 5 minutes avant que la cloche sonne, tout le monde s’est mis à tousser, ça c’est vraiment niaiseux! Autrement, j’étais vraiment une petite tranquille, une première de classe qui fait des petites blagues par-ci par-là. Une élève modèle, j’étais plate!

Avec Éric et les fantastiques, vous parlez souvent de sujet tabous, mais est-ce qu’il y a un sujet que tu n’élaborais jamais?
Les seuls sujets sur lesquels je ne poserais pas mon opinion sont ceux qui touchent à la vie personnelle. Je n’irai jamais dans les détails privés, ce n’est pas une partie du travail d’un artiste de se dévoiler autant. Par contre, les autres sujets sont presque tous discutables selon l’angle qu’on les apporte.

Si tu avais à choisir entre la télé ou la radio pour le reste de ta vie, quel serait ton choix?
Ça dépend, si c’est pour exprimer mes opinions, je préfère la radio. Mais jouer à la télé, c’est tellement cool! C’est deux choses que j’adore, mais complètement différentes, alors c’est trop difficile à choisir, on peut prendre les deux (rires)?  Je pense que je choisirais la scène, mais j’aime quand même les deux!

En terminant, quel est l’aspect de ton métier que tu apprécies le moins ?
Je pense que c’est la tendance des gens à mettre les vedettes sur un pied d’estale et de les placer dans une autre catégorie que celle des gens considérés normaux. C’est l’importance qu’on nous accorde parce que nous pratiquons un métier hors du commun. Je veux juste qu’on se parle comme si nous étions tous des humains égaux.

Un gros merci à la gentille Virginie Fortin de nous avoir accordé une partie de son temps.

Écrit par Catherine Ouellette et Camille Audit-Allaire