L’expérience de Noémie Steben

Noémie Steben, une Cheerleader qui a beaucoup de succès, a accepté de passer une entrevue dans le but de partager son expérience au championnat du monde de 2015 et 2016 avec nous. Son enthousiasme et sa persévérance pour ce sport ont inspiré plusieurs jeunes dans leur propre parcours d’athlète.  

À quelle âge as-tu commencé à pratiquer ce merveilleux sport?

J’ai commencé à faire du Cheerleading à La Ruche en 2010, donc à l’âge de 12 ans. Par contre, j’avais déjà essayé d’en faire car mon entraîneuse de gymnastique était aussi l’entraîneuse de l’équipe de Cheerleading Carnicas à La Ruche.

 

C’est quoi ton parcours pour arriver au Worlds? 

J’ai fait de la gymnastique pendant 9 ans avant de faire du Cheerleading alors j’avais déjà une base en saut et en gymnastique. Après ça, j’ai été dans les Carnicas pendant 3 ans. J’ai entendu parlé que l’Impakt, le club de Sherbrooke, voulait créer une équipe Worlds. Je ne savais pas trop comment ça fonctionnait, mais j’ai décidé d’aller faire les essais et j’ai été sélectionnée. La première année, l’équipe ne s’est pas rendue jusqu’au Worlds. Par contre, l’année suivante, c’était une toute nouvelle équipe. De nouveaux entraîneurs et BEAUCOUP d’heures de pratique, c’était la clé du succès pour arriver au championnat du monde.

 

Qu’est-ce que tu as le plus aimé de ton expérience?

Ce que j’ai le plus aimé, je crois que c’est les liens que tu réussis à créer avec les membres de ton équipe. Malgré chaque moment difficile, au final, si tu ne le fais pas pour toi, tu le fais pour eux. Il y a toujours quelqu’un pour te dire de ne pas lâcher durant les moments difficiles de nos pratiques et de nos compétitions. C’est ça qui crée la confiance dans ton équipe. Au Worlds, cette confiance se reflète. Lorsque le ”coach” d’une équipe, qui remporte les Worlds à chaque année ou presque vient te voir pour te dire: “Vraiment belle chorégraphie groupe, vous êtes bons!” C’est là que tu vois que tes efforts ont porté fruit.

 

Qu’est-ce que tu as le moins aimé pendant cette épreuve?

Ce que j’ai le moins aimé, je ne crois même pas que cela a un rapport avec le Cheerleading. J’aime tout de ce sport! C’est plus qu’il n’y avait pas d’équipe élite proche de Magog et je devais voyager, ou faire voyager mes parents 3 à 4 fois par semaine à Sherbrooke. Ca coûte cher et ça demande beaucoup de temps.

 

Cette année, Noémie a pris sa retraite du sport pour plusieurs raisons. Elle nous a expliqué que les personnes de l’équipe qu’ils avaient bâti durant 2 ans arrêtaient eux aussi. Elle ne voulait pas recommencer à zéro tout le travail acharné. De plus, elle nous a dit que tout son argent passait dans les compétitions, les souliers, les uniformes de pratique et de compétition, l’inscription, l’essence et les Worlds. La dernière raison, c’est que le Cheerleading, c’était beaucoup de sacrifices, d’investissements et surtout beaucoup de temps.

Écrit par Danika Fauteux et Laurie Saracosa