L’envers de l’ÉPATE

Nous sommes allées interroger quelques élèves du programme de l’ÉPATE, lundi le 2 octobre 2017. Ce moment avec eux nous a permis d’en apprendre plus sur le fonctionnement du programme ainsi que sur leur bien-être dans ce profil.

La première personne que nous avons rencontrée est Noémi Pelletier qui combine son quatrième et cinquième secondaire. Celle-ci fait sa première année dans ce programme et malgré un début d’hésitation, elle s’y est habituée et préfère même l’ÉPATE, car elle a une plus grande autonomie que son ancien programme. Elle part trois jours en stage de réception en hôtellerie et passe les deux premiers jours de la semaine à l’école à faire des travaux scolaires. Elle dit que ces deux jours sont chargés et que tous avancent à leur rythme tout en suivant leur plan de cours.

Par la suite, nous avons questionné Olivier Thibault, élève de cinquième secondaire qui débute sa deuxième année en Épate, sur le fonctionnement de l’enseignement.« Ici, chaque élève reçoit ses cahiers scolaires et organise sa propre structure de travail », indique-t-il. Malgré leur travail individuel, plusieurs enseignants sont à leur disposition pour répondre à leurs questions. La conseillère en orientation vient à chaque semaine dans la classe et rencontre les élèves qui désirent se renseigner.

Raphaël Côté a conclu cette entrevue en nous renseignant sur les transports. Celui-ci termine son DES (diplôme d’études secondaires) ainsi que son DEP (diplôme d’études professionnelles) en janvier dans le programme de la vente de pièces. Il nous a expliqué que deux autobus partaient le matin de l’école pour se rendre sur les lieux de stage. Un autobus va porter les élèves aux stages qui ont lieu à Magog et un deuxième se charge des élèves qui vont à l’extérieur de Magog. Ils reprennent un autobus le soir même pour revenir à l’école à 16 h. Chaque élève peut également décider de se rendre au lieu de stage par ses propres moyens.

À l’ÉPATE, les cours se déroulent comme dans tout autre programme, en silence pour respecter le travail des autres élèves, même s’il y a toujours des «placoteux». Olivier Thibault en est un bon exemple. En général, ils sont tous satisfaits de leur programme et sont contents d’avoir eu la chance d’y entrer. Pour terminer, peut-être que quelques-uns d’entre vous avaient des préjugés par rapport à ce programme, mais maintenant que vous avez plus d’informations à propos de l’ÉPATE, vous constatez que cela est peut-être fait pour vous ! Si c’est le cas, allez vous informer auprès de Marco, Erika ou Anne, au deuxième étage (local 2012).

Article écrit par Laurie-Neige Foucher, Félicia Bullard et Marie-Michèle Gagnon.