La nature : un nouveau regard

 

Le pays le plus pollué du monde sera, en 2020, le premier pays à lutter contre la pollution de l’air grâce à la création de la première ville-forêt, qui sera située à Liuzhou, en Chine.

 

 

Dans trois ans, 135 hectares de la Chine, soit la superficie du Vieux-Québec, seront occupés par la ville-forêt de Liuzhou. Cette solution proposée par l’architecte italien Stefano Boeri aura la capacité d’absorber 10 000 tonnes de gaz carbonique par an, ce qui équivaut à 13 000 aller-retour Montréal-Paris en avion.

Cette ville sera composée de 40 000 arbres et 1 million de plantes, dont 100 espèces de plantes différentes qui seront plantées tant dans les endroits publics que sur les façades des bâtiments. Toute cette végétation produira environ 900 tonnes d’oxygène par an, ce qui rendra la qualité de l’air meilleure pour ceux qui la respireront, soit 30 000 habitants. De plus, cela créera des barrières anti-bruits naturelles, ce qui encouragera la biodiversité locale.

Cette «forêt» sera équipée de panneaux solaires et aura la capacité de fournir de l’énergie géothermique, ce qui fait qu’elle sera autonome en énergie. Elle sera aussi reliée à ses voisins par un train rapide et des voitures électriques.

Mais pourquoi cette idée ne peut pas être utilisée à Montréal, demanderez-vous? Tout simplement parce qu’au Québec, le climat est trop peu propice à une telle réalisation. Contrairement à Liuzhou, qui a un climat favorable consistant à un climat subtropical en région montagneuse, où la température moyenne est de 20,9 degrés Celsius. De plus, à cet endroit, il pleut à l’année.

 

N’oublions pas que cet exploit sera réalisé par l’architecte Stefano Boeri, qui est connu pour avoir conçu la «Forêt verticale» à Milan, soit deux tours recouvertes de végétation équivalent à un hectare de verdure.

 

Écrit par Trycia Laflamme et Jezabel Lajoie Jacob