Un dépanneur intelligent près de chez nous

Avez-vous entendu parler du nouveau dépanneur intelligent situé à Dixville ? Ce dépanneur est ouvert et permet en cas de besoin important d’aller se chercher quelque chose en tout temps.

Ce dépanneur qui est une invention innovatrice pour le village de Dixville, fonctionne qu’avec un jeton qui permet d’ouvrir les portes du magasin en tout temps. Avant cette innovation, le magasin fermait ses portes à chaque jour vers 17 h parce que le travailleur devait aller s’occuper de sa famille. Maintenant, les habitants n’ont plus ce problème car le dépanneur n’a plus de caissier.

Comment ça fonctionne ?

C’est le premier dépanneur de ce genre à travers le Québec. En effet, le concept du dépanneur intelligent avec paiement sur l’honneur qu’avec un simple jeton électronique et une tablette pour payer les emplettes. Grâce à une puce liée à leur carte de crédit, les membres auront accès à l’endroit 24 heures par jour, 7 jours sur 7. Une fois à la caisse, qui est en fait un catalogue interactif, ils n’ont qu’à enregistrer leurs achats et payer. Une fois sur place, ils se procureront leurs items, déposeront leur clé à la borne pour s’identifier et entreront leur commande sur l’écran tactile. Une facture électronique leur sera ensuite envoyée par courriel.

Un « club des testeurs » a été mis en place et permettra à des membres de tester le système pendant environ 4 à 6 semaines. Cette coopérative compte environs 135 membres. Les membres doivent payer 100$ pour avoir accès au dépanneur en tout temps. Présentement, 180 articles sont disponibles sur les tablettes. Des boissons alcoolisées et des produits du tabac pourraient être ajoutés dans les prochaines semaines.

De plus en plus de dépanneurs ferment leurs portes dans les petits villages pour diverses raisons. Maintenant que ce dépanneur n’a pas besoin de caissier, il sera ouvert en tout temps donc plus de problèmes d’ouvertures. Pensez-vous qu’on devraient instaurer des dépanneurs comme ça dans les plus petits villages pour faciliter la tâche ?

Par Noémie Charette