L’enjeu du «beatmaking»

La production de musique hip-hop, communément appelée «Beatmaking», est la passion de plusieurs jeunes partout dans le monde, surtout aux États-Unis dû à la popularité du rap, un sous-genre du hip-hop, dans cette région du monde.

Par conséquent, le «beatmaking» vient avec plusieurs enjeux. Les compositeurs de musique hip-hop sont souvent très méconnus. C’est le rappeur utilisant la composition qui obtient toute la reconnaissance. De plus, les compositeurs pourrait être payés 200 $ pour une composition. Mais, disons que le rappeur utilisant cette composition devient viral. Lui, il gagnerait des millions, mais toi, le compositeur, serait pris avec le 200 $. Si tu veux faire du «beatmaking» comme emploi, tu dois essayer de signer un contrat avec une maison des disques. Par contre, le piège, c’est que c’est la maison des disques qui doit t’approcher pour que tu puisses signer un contrat. Et ça, ce n’est pas très juste. Cependant, disons que tu as signé une contrat, que tu travailles avec un artiste et que tu te fais 2000 $ par composition. Oui, c’est sûr, tu te fais un 2000 $ à chaque fois que tu fais une composition, mais à long terme, ce n’est pas rentable. En moyenne, un artiste sort un album à chaque année. Un album contient de 10 à 15 chansons, alors ça te fait de 20000$ à 30000$ par année. Tu te ferais le même montant en travaillant 40 heures par semaine au salaire minimum. 

En conclusion, les compositeurs sont payés autant qu’une personne qui travaille dans une épicerie et ils ne sont pas assez reconnus. Bref, message aux maisons des disque: payer mieux vos compositeurs.

(P.S: Je suis moi-même compositeur de musique hip-hop. Ouvrez le highlight sur mon profil pour écouter mes compositions !  https://www.instagram.com/m00sebumps/)

Écrit par Émile Tapp