Un regard sur la différence avec Jérémy Désautels

La semaine québécoise de la déficience intellectuelle

Nous, les élèves de journalisme, avons eu la chance de rencontrer des jeunes qui en apparence sont différents, mais lorsque nous apprenons à les connaître davantage, nous constatons qu’ils ne sont pas si différents finalement. Ce projet a été mis en place pour que les gens apprennent à les connaître. Nous pensons que cette série d’entrevues et d’articles vont amener certaines personnes à réaliser que leurs préjugés et leurs idées préconçues ne sont en fait qu’un leurre.

Lors de ce projet, nous avons fait la rencontre de Jérémy un jeune garçon de 14 ans qui fait partie de la classe DIM depuis maintenant 2 ans. Dans le cadre d’activités, nous avons pu jouer à des jeux de société, faire de la cuisine en sa compagnie. Après peu de temps on oublie le fait qu’il est différent.

À force de lui poser des questions, on constate également qu’il n’a pas un train de vie très différent du nôtre.  Il est responsable de son chien Ram, il va faire les courses avec sa petite famille la fin de semaine, il regarde des vidéos YouTube, il prend l’autobus pour retourner chez lui après l’école. Il a ses amis Jonathan et Loïck, il aime les sports et son cours préféré est celui avec Simon, l’éducation physique. Il est comme tout les jeunes de son âge. De plus, Jérémy adore les Cantonniers, son préféré est sans aucun doute Loïc Bergeron, puisqu’il adore faire des blagues avec lui. Selon Jérémy son ami cantonnier est vraiment très drôle. En regardant ses hobbies et son quotidien on constate qu’il n’est pas à ce point différent des autres jeunes de son âge.

En plus, il est probablement plus investi que nous dans notre magnifique école. Comment selon-vous nos machines de musculations sont toujours impeccablement propres ? C’est grâce à Jérémy. Épousseter et nettoyer les machines de musculation font partis de ses quelques stages qu’il effectue dans notre l’école, mais en plus de nettoyer la salle de muscu, il ramasse les canettes et époussette la vie étudiante.

La société impose des critères et indique ce qui est normal ou pas. Mais en réalité si nous apprenions à juger après avoir fait l’effort de connaître l’individu nous nous rendrions compte que la différence n’est pas à ce point importante. Oui il est vrai que ces jeunes comme Jérémy ont des restrictions, des contraintes mentales et parfois physiques, ils ne seront jamais vraiment comme nous. Mais est-ce une raison pour les traiter différemment ? Aucunement

Faisons un effort pour les intégrer à notre société, et les traiter comme des personnes normales et non comme des personnes différentes.

Apprenons à accepter les différences de chacun

Par Mégane Johnson, Sarah-Jade Labrie et Koralie Labbé